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Code Mercury, de Harold Becker
On se laisse prendre, en dépit de ses invraisemblances, par le rythme soutenu de l'intrigue et la mise en scène solide et efficace de Harold Becker, bon artisan du polar contemporain. Abonné depuis "Piège de cristal" aux films d'action purs et durs. Bruce Willis est ici parfaitement à son aise et semble visiblement ravi de jouer l'ange gardien d'un petit bonhomme aussi sympathique qu'émouvant....
Film policier de 1998
Simon, garconnet autiste de neuf ans, mais un petit génie par son aptitude a résoudre les puzzles les plus complexes, décrypte fortuitement le code Mercury, mis au point par le lieutenant-colonel Kudrow de la NSA pour assurer la protection des agents infiltrés. L'ambitieux Kudrow, qui a misé sa réputation sur ce projet, est decidé à le sauver à n'importe quel prix. Après avoir liquidé les parents de Simon et les concepteurs du code, il n'hésitera pas a supprimer le garconnet. Art Jeffries, vétéran du FBI mis sur la touche, est chargé d'assurer la protection du gamin.
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Extrêmement fort et incroyablement près, de Stephen Daldry
"Extrêmement fort et incroyablement près" était au départ un titre peu engageant qui se révèle au final un film magnifique tout simplement !
L'histoire de cet enfant si troublant à travers la quête du père disparu est bouleversante...
Thomas Horn joue magistralement son rôle au point de se sentir mal à l'aise devant tant de souffrance ! Loin de tout pathos, de tout larmoiement, la détermination d'Oskar à aller jusqu'au bout coûte que coûte est assez terrible pour qu'on s'accroche à ses recherches, à sa démarche époustouflante ! Son monde imaginaire, son inventivité personnelle et son mal de vivre le rendent attachant et poignant au plus haut point. Tout repose sur lui, sur ses regards, ses réflexions étonnantes !
De plus, New York est très bien filmé avec de très belles vues de la ville.
Une sacrée surprise dont on ressort secoué !
Le père d'Oskar Schell a trouvé la mort dans l'effondrement des tours du World Trade Center, lors des attentats du 11 septembre 2001. A l'époque, Oskar, qui présente des symptômes de troubles autistiques n'avait que 10 ans.
Un an après la tragédie, le petit garçon se sent délaissé par sa mère, absorbée par son deuil. Il croit fermement que son père, qu'il adorait, a laissé pour lui, quelque part dans la ville, un ultime message, et que la clef qu'il a découverte dans ses affaires ouvre la serrure derrière laquelle la fameuse missive l'attend.
Son imagination débordante l'amène à parcourir tous les quartiers de New York. Dans ce voyage initiatique, il rencontre plusieurs personnages.
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Adam, de Max Mayer
Ce qu’il s’agit avant tout de relever, c’est la finesse de l’écriture du scénario de Max Mayer. Jamais il n’est question de s’apitoyer sur ce jeune homme maladroit en amour, souhaitant s’intégrer dans un monde qu’il ne peut complètement comprendre. Le happy-end que nous offre le cinéaste n’en n’est même pas un dans la mesure où il ne correspond pas aux attentes du spectateur, mais il propose néanmoins une alternative réjouissante. Le cinéaste a réussi à construire des individus aux personnalités fortes et, si Adam donne son nom au long métrage, le titre de personnage principal lui revient autant qu’à Beth. Les deux protagonistes évoluent simultanément, en parallèle et donnent à voir leur vision du monde avec ce qu’elle comprend de naïveté mais également de réflexions pertinentes et éloquentes.
Adam, atteint d'une forme d'autisme, le syndrome Asperger, mène une vie strictement organisée. Il doit soudain s'adapter aux changements causés par le décès de son père, qui s'occupait de lui.
Une nouvelle vie démarre pour lui, avec de nouveaux défis à affronter. Adam fait alors la connaissance de la ravissante Beth, une enseignante qui vient d'emménager dans l'appartement d'à côté et qui sort d'une rupture amoureuse. La passion d'Adam pour l'astronomie amène Beth à s'intéresser à ce garçon qui la touche énormément. Les deux jeunes gens s'apprivoisent peu à peu et s'éprennent l'un de l'autre
Le monde de Nathan, de Morgan Matthew
De la banlieue anglaise à Taïwan, dans un « camp d'ados » pour petits génies du monde entier, le film trace la jolie chronique d'un éveil affectif, avec ses embûches, ses révélations et ses rencontres. Malgré quelques facilités (dont des flash-back au ralenti), on échappe à la mièvrerie grâce au goût du réalisateur pour le réalisme (il vient du documentaire) et à la délicatesse des interprètes. Il sont tous émouvants et justes, du jeune Asa Butterfield à Sally Hawkins, qui dessine, sans jamais appuyer, un très beau portrait de mère aimante et épuisée.
Etonnant prodige des mathématiques, Nathan souffre de troubles autistiques importants qui le rendent totalement asocial. L'adolescent anglais refuse toute forme d'affection, y compris celle de Julie, sa propre mère. Malgré ses difficultés à comprendre les gens, le garçon entretient une grande amitié avec Mr Humphreys, son professeur marginal. Celui-ci le convainc de rejoindre l'équipe britannique pour représenter son pays aux prochaines Olympiades internationales de mathématiques. Nathan, qui ne trouve de réconfort que dans les nombres, se lance dans un voyage insolite rempli de défis et voit sa vie prendre un nouveau tournant...
Ben X, de Nic Balthazar
En réponse au mal-être des ados, Ben X se veut être un pamphlet pédagogique contre l’intolérance et la bêtise des jeunes dans le milieu scolaire. Le message est d’une clarté à la fois tendre et naïve, et donc forcément maladroite.
Ben X met en scène l’adolescent mal dans sa peau, la victime de railleries avilissantes et blessantes, qui forgent son caractère dans la honte et la haine. Le jeune Ben est de surcroît autiste. Une caractéristique médicale qui l’isole donc un peu plus de sa génération de braillards, aveugle face à ses souffrances. Il est le parangon de la tête de Turc, incapable d’exprimer sa détresse et de se protéger de la gratuité des coups moraux et physiques qu’il reçoit au quotidien. Aussi l’adolescent décalé cherche une échappatoire dans les jeux vidéo où il devient Ben X, le super héros d’un monde virtuel qui le confine un peu plus entre les murs de son esprit. Et il pense. A l’amour. A la mort. Au suicide.
Rain Man, de Barry Levinson
A la mort de son père, Charlie Babbitt, homme d'affaires pressé, hérite d'une vieille Buick qu'il convoitait depuis longtemps mais se voit spolié de quelque trois millions de francs versés à l'Institution psychiatrique Wallbrook au profit d'un bénéficiaire anonyme. Charlie se rend a Wallbrook et découvre l'heureux bénéficiaire. Il s'agit de Raymond, savant autiste, celui qu'il appelait dans son enfance Rain Man, qui représente ses seuls souvenirs heureux et qui n'est autre que son frère.
Avec Tom Cruise et Dustin Offman
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Temple Grandin, de Mike Jackson (2010)
Avec Claire Danes dans le rôle de Temple Grandin
Julia Ormond, Catherine O'Hara et David Strathairn
Le téléfilm retrace le portrait d’une autiste dont le parcours est exemplaire : du diagnostic de sa maladie à son développement pendant ses années scolaires, mais aussi le soutien qu’elle a reçu de sa mère, sa tante et son professeur de sciences. Temple Grandin apparaîtra comme une jeune femme intelligente et profondément sensible, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de la souffrance des animaux d’abattoir. Le film nous plonge littéralement dans le monde de Temple, à travers une série d’images qui retrace sa propre perception. Au début des années 50, Eustacia Grandin ne se laisse pas décourager lorsqu’elle apprend que sa fille Temple est autiste, contre vents et marées, elle se battra pour lui donner la meilleure vie possible. Temple grandit alors entourée de soins et sans cesse stimulée. Si bien qu’elle développe son intelligence et devient particulièrement sensible aux souffrances des animaux d’abattoir. Elle franchira avec succès toutes les étapes de la vie et deviendra professeur d’université, spécialiste en structures de stockage animalier et mondialement connue pour ses différents articles parus dans la presse sur les questions d’autisme.
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Le monde de Théo, de Solène Caron et Valérie Gay-Corajoud
Bonus :
- Calmement.
Alors que Théo est en plein diagnostic d'autisme, les médecins demandent à Valérie de faire le plus de vidéos possibles afin de les aider à affiner leurs regards sur son fils. Au bout d’une année, alors qu’elle venait de graver sur un DVD les moments choisis pour la neuropsychologue, elle en a eu assez de ne regarder son fils que par le prisme de son autisme. Elle a alors pris le parti de faire un montage des beaux moments filmés, non pas d’un point de vue diagnostic ! Mais avec son regard de mère.
2 minutes 30 ont suffi pour témoigner de la beauté de la vie de Théo et de l’importance de respecter son monde.
- Sous l’eau
Au-delà des symptômes plus ou moins prononcés de son autisme, Théo aime l’eau depuis toujours.
Petit, il passe des heures, debout devant le lavabo, à faire tourner ses doigts sous le jet, à barboter dans une bassine, et l'été, à jouer des après-midis entiers dans l'eau fraiche de la petite pataugeoire du parc. A la moindre occasion, Théo s’installe face à un lac ou une rivière et reste de longs moments à regarder l’eau, à la ressentir.
ce court métrage retrace les tous premiers cours de Théo en piscine jusqu’à ses sorties en mer aux abords de Sète ainsi que ce moment merveilleux où il a pu relâcher une tortue marine… à suivre sur le blog de l’association Danse avec les poissons.
Théo a 2 ans lorsque l'autisme s'invite dans sa vie et par ricochet, s'immisce dans celle des siens.
Dès lors, il s'agit pour eux d'accueillir ce fils, ce frère, tel qu'il est avec toutes ses particularités et ses fragilités.
Contre l'avis des professionnels de la santé, ils partent à la rencontre de son monde singulier.
C'est l'histoire d'un voyage dans le monde de Théo que nous raconte sa maman. Celle d'une grande et belle aventure teintée d'incertitude, de doutes et de peines colorée de poésie, de beauté et tant et tant de victoires...
La réalisatrice, Solène Caron est psychologue clinicienne de formation et travaille auprès de jeunes autistes.
Le Monde de Théo est son second film documentaire sur ce sujet.
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Elle s'appelle Sabine, de Sandrine Bonnaire
Il y a de la colère mais maîtrisée. Avec la droiture qui est sa signature, Sandrine Bonnaire témoigne, dit le manque alarmant en France de centres médicalisés adaptés aux autistes, rappelle que « l'hôpital n'est pas un lieu de vie » mais « un lieu de transition ». Elle le fait sans rien escamoter, ni sa honte passée vis-à-vis de Sabine, ni le comportement parfois retors de sa soeur, mais en évitant toute complaisance. D'où la force de ce documentaire (remarqué à Cannes et diffusé en septembre à la télévision), à la fois engagé et sobre, mêlant home movies et images récentes tournées dans le centre où Sabine est maintenant bien encadrée. Entre les deux soeurs, les échanges ne manquent pas, vigoureux, amusants, douloureux, l'une comme l'autre racontant dans ce face-à-face une relation tendre compliquée par le handicap. Elle s'appelle Sabine est une caresse poignante, une déclaration d'amour réciproque exprimée à fleur d'image.
Il faut du courage pour regarder dans les yeux sa soeur autiste et en faire un film. Du courage, Sandrine Bonnaire en manque d'autant moins qu'elle aussi s'expose même si on ne la voit pas - on l'entend seulement. Ce qu'elle réalise tient presque autant du portrait que de l'autoportrait, comme si au fond la distinction entre Sabine et Sandrine, l'autiste et l'artiste, tenait à peu de choses et que les rôles auraient pu être inversés.
A 17 ans, Sabine avait en quelque sorte le profil pour faire du cinéma : à travers des vidéos souvenirs, elle irradie comme l'aurore avec sa longue chevelure auburn, rieuse dans les vagues ou surexcitée dans le Concorde qui l'emmène à New York. Sabine avait déjà des troubles, à l'école on l'appelait « la folle », mais ce n'était pas encore un handicap trop lourd. Elle est aujourd'hui méconnaissable : bouffie, le cheveu court, la bave aux lèvres, hurlante ou hébétée, capable de planter sa fourchette dans le bras d'un éducateur. Le contraste est saisissant. Cette dégradation, explique Sandrine, est la conséquence d'un internement prolongé de cinq ans en hôpital psychiatrique.
Mary et Max, film d'animation de Adam Eliott
Le film évoque les thèmes de l'autisme, de la différence et de la solitude. À travers la correspondance de Mary et de Max, ce sont deux êtres solitaires qui se rencontrent et cherchent à se comprendre. Mary pose des questions fondamentales à Max, sur l'amour, la vie ou encore la méchanceté de ses camarades. Ces questions provoquent une vive angoisse chez Max, qui a l'habitude de rester enfermé dans une vie régulière et parfaitement normée.
Le film est présenté comme étant inspiré d'une histoire vraie et dans un interview d'avril 2009, l'auteur-réalisateur Adam Elliot précise que le personnage de Max lui a été inspiré par une personne de New-York avec laquelle il a entretenu une correspondance pendant plus de 20 ans.
Elle habite une petite ville tristouille et marronnasse d’Australie. Lui vit à New York la noire, où tout le monde fait la gueule, même la statue de la Liberté. Elle vit avec des parents barges. Lui est seul ou presque : est-ce que ça compte, un ami invisible, un chat borgne et un poisson rouge ? Mary est moche, Max est autiste et obèse. Elle a 8 ans et lui plus de 40. Sauf que tous les deux ressemblent à d’éternels enfants terrifiés, frustrés de tendresse et fous de chocolat. Tous deux vont correspondre durant des années, sans jamais se rencontrer…
Ils reflètent si bien nos angoisses et nos chagrins qu’on oublierait presque qu’ils ne sont pas tout à fait humains. Car Mary et Max sont des créatures en pâte à modeler, issues de l’imaginaire mystérieux et tourmenté d’Adam Elliot. Paradoxe : tout est drôle dans ce film sombre. Mais d’une drôlerie acide, grinçante, dénuée de guimauve. Car la moindre silhouette d’Adam Elliot provoque en nous un amusement attendri. La scène où, cernée par les sons inquiétants de Que será será, Mary tente d’en finir, est un moment de grâce absolue, un pur bonheur cinématographique et psychanalytique…
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Une vie animée, de Roger Ross Williams
Suppléments :
- Témoignage de Sandrine Bonnaire
- Témoignage de Valérie Gay-Corajoud
- Extrait du film : "Le monde de Théo", de Solène Caron
Primé au festival de Sundance et nominé aux Oscars, Une vie animée suit le parcours d'Owen Suskind, le fils du journaliste Ron Suskind, qui cesse abruptement de parler et est diagnostiqué autiste à 3 ans.
Au fil des années, les parents d'Owen découvrent qu'il mémorise tous les dialogues des films d'animation Disney, qu'il regarde inlassablement, et prennent conscience que ces films permettent à leurs fils d'exprimer des pensées.
La famille Suskind multiplie alors les contacts avec Owen, en s'appuyant sur les dialogues des films et en mimant des personnages.
C’est le fondement de ce que l’on désigne sous le terme d’"affinity therapy" :
« Au lieu de le forcer à entrer dans notre monde, nous sommes allés dans le sien », explique Ron. Arrivé à l’âge adulte, Owen a ainsi fait des progrès extraordinaires en communiquant grâce à ses films d’animation préférés.
Comme des funambules, de Alain Albaric et Stéphan Balay
Ainsi les réalisateurs se sont plongés dans le quotidien des enfants et des adolescents, ils les ont suivis dans leurs différentes activités d’apprentissage scolaires et préprofessionnelles, mais aussi lors des ateliers d’expression, de socialisation et d’autonomie, en interne et à l’extérieur de l’IME.
Que se passe-t-il à l'intérieur d'un institut médicoédicatif ?
C’est pour tenter de répondre à cette question que l’Institut Médico-Éducatif La Pinède à Jacou dans le sud de la France a accueilli durant une année une équipe de tournage dans son établissement.
Ce terme les « agglutine » dans une catégorie sans distinction de leurs différences et de leurs singularités. Le film s’attache donc à témoigner de la nécessaire pluralité des approches éducatives et thérapeutiques face à des réalités psychiques complexes. Cette démarche qui puise son inspiration dans le courant de pensée de la psychothérapie institutionnelle s’inscrit en résistance face à la standardisation des modes de prise en charge des personnes handicapées.
Le film donne la parole à ces enfants et à ces adolescents, recueille leur perception de leur « être là » pour ne pas seulement entendre comment « ils sont parlés » par les autres. Il s’agit de montrer également comment les professionnels, par les liens qu’ils tissent avec les enfants et les adolescents, font d’une institution un lieu de vie et de rencontres.
A ciel ouvert, de Mariana Otero
« Un exercice de vie et de liberté exceptionnel. » Le Figaro
« On ressort du film enrichi, ému et presque joyeux. » Les Inrockuptibles
« Tendre, optimiste et salutaire. » Première
« Du cinéma documentaire mais avant tout du cinéma à l’état pur. » Le Nouvel Obs
Alysson observe son corps avec méfiance.
Evanne s’étourdit jusqu’à la chute.
Amina ne parvient pas à faire sortir les mots de sa bouche.
À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge ces enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, A ciel ouvert nous ouvre à leur vision singulière du monde.
Bonus :
- Entretien avec Mariana Otero (18 mn) - Scènes inédites (20 mn)
- Le livre : "Le courtil, l'invention au quotidien". Entretiens entre Mriana Otero et Marie Brémond, intervenante au Courtil.
Films sur l'autisme